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  • : Opti-secours
  • : Réflexion utopique sur l'optimisation globale tous azimuts du service d'incendie et de secours en France
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Pourquoi un tel site ?

Pourrions nous, à budget constant, améliorer notre savoir-faire, notre sécurité, notre communication avec les élus en montrant que nous sommes un centre de profit pour la collectivité?

Ce site veut juste proposer des pistes de réflexion ou d'optimisation, qui paraîtront à beaucoup utopistes ou farfelues, mais destinées à titiller la curiosité du lecteur, à le faire réfléchir sur lui et sa corporation, et se demander peut-être ce qu'il pourrait proposer pour aller de l'avant.

Nota : Un grand merci à tous ces SP qui, au quotidien, cherchent à optimiser, bricoler, inventer, sécuriser, bref, faire avancer le système, quelque soit leur grade et leur statut...

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 13:42

Aujourd’hui, la route est un des éléments les plus dangereux pour le SP

La palme de la dangerosité revient à la montée au bip pour les SPV :

Plusieurs morts par an, et combien de blessés avec séquelles…

A cause de l’adrénaline, du stress, de l’envie de décaler rapidement…

 

Sincèrement, quand on fait le bilan, une fois sur place, ça valait le coup ?

Rarement… très rarement !

Faut-il se tuer, ou un tuer un gosse sur un passage piéton, pour une gastro ?

Un poignet cassé, ok ça fait mal, mais faut-il rouler à 120 en ville pour ça ?

Comment savoir si le VTU qui sonne est un prompt-secours pour ACR ou…

une cave inondée depuis 3 jours et découverte au retour de vacances ?

Et la liste d’exemples est longue…

 

Pourquoi pas, dès lors, généraliser 2 niveaux de bips :

·         Un prioritaire, pour urgences avérées (ACR, feu suspecté grave)

·         Un non-prioritaire, pour urgences moindres (malaise bénin, guêpes)

 

On peut le raccrocher à un motif d’intervention : guêpes, carence 15, etc.

Les systèmes actuels le permettent, et certains SDIS le font partiellement.

 

Mais il faut aller plus loin, en laissant le choix à l’opérateur CTA :

Car le motif peut cacher des disparités très importantes :

Un malaise, c’est une suspicion d’AVC ou des règles douloureuses au lycée ?

Un feu, c’est une maison avec le toit envolé ou une poubelle isolée sur VP ?

Pas pareil en terme d’urgence…

 

L'arrière-garde parlera du 0,01% des cas où c'est plus grave qu'à l'appel. S'ils cautionnent de rouler comme des dingues pour les 99,99% d'autres cas, tant mieux pour eux.

Mais il faudrait peut-être se poser les bonnes questions :

On est marrant en France, on roule comme des débiles mais une fois sur place, on sort des tuyaux en couronne comme en 1920 qui mettent une plombe à être établi... Alors bon... 

 

Ceux qui ont pris du CTA savent qu’on envoie parfois les collègues en sachant que c’est une bouse qui les attend, mais parce que c’est à nous de le faire, d’où l’intérêt de pouvoir choisir, quelque soit le motif, « prioritaire ou non ».

 

Le gain en sécurité ne sera pas que pour les SPV au bip.

On peut espérer aussi que les SP en garde postée prennent conscience qu’il ne sert à rien de rouler comme des sauvages à chaque départ (ce qui est d’autant plus dommageable qu’en urbain la majorité des inters ne nécessitent absolument pas de prendre un risque quelconque pour nous ou les tiers autour lors du trajet)

 

Nota : pour ceux qui utilisent la sirène et ses vertus, on peut passer d'un code de sonnerie par motif ou par engin à un simple code binaire : urgent, moins urgent...

 

Tuer une gamine pour partir en VSAV sur une épaule luxée, n'est-ce pas dramatique !

Nos comportements doivent changer sur les trajets bip et interventions, il faut tenter

 

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commentaires

G
Interessant, pour les bip qui permette d'afficher le message ....<br /> <br /> Il y a toujours des bips comme les saxo, ta juste une flèche et sonné en général
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