On constate aujourd’hui de nombreuses remises saturées.
Cela engendre des risques d’accrochage et complique le quotidien
Certains engins sont si proches qu’on les parque rétros pliés !
Et cela représente des coûts cachés notables…
Et si on y remédiait ? En essayant d’atteindre une règle simple :
1 engin par travée
Cela permettrait certains avantages :
Limiter les engins à sortir lors des départs :
On met en 2ème rang les engins qui sortent peu, mais cela reste :
Une perte de temps (que les gens compensent en roulant vite ensuite)
Un risque d’accrochage, aggravé par le stress du départ.
Etre moins coincé si une porte est défectueuse :
On a de la marge pour stationner les engins, si la remise est moins encombrée
Une réflexion sur les moyens :
Le parc des SP Français est pléthorique.
Les Anglo-Saxons travaillent avec des engins bien plus polyvalents
Tendre vers un engin par travée permet de réfléchir sur la polyvalence :
Limiter les VTU, par des VPCE-TU (ici), des VTU-Spé (ici) ou VSAV-P (ici)
(faut-il 3 VTU par CSP pour 1 inondation majeure tous les 5 ans ?)
Faut-il des CSP avec 3 FPT jamais armés par 3 x 6 SP ?
Ne faut-il pas mieux 4 FPT polyvalents (Gain : FSR-CCF-MEA-CCI, voir ici)
Quid d’un VSAV 4 qui sort 2 fois par mois ? Vs PSE ou VSAV-P… (voir ici)
Gain de plusieurs engins sans perte opérationnelle : redondance
Limiter les besoins de construction.
En désengorgeant la remise, on créer des espaces « besoins modernes » :
Bureaux, salles de cours, magasins logistiques, etc.
On peut ainsi retarder de quelques années une construction neuve.
On évite également les constructions neuves pharaoniques des CSP actuels.
Ce qui joue sur le coût d’achat, mais aussi chauffage et lumière !
S’ouvrir sur le monde :
Le monde des pompiers est assez fermé, replié sur lui-même
Les portes de remises occultées en sont une illustration.
Dans certains pays, les portes sont beaucoup plus vitrées :
Ouverture sur l’extérieur, et possibilité de mieux voir la vie de la caserne.
De façon pragmatique, gain en luminosité, donc en éclairage, donc en KwH
(on fait de nos jours des ouvrants lumineux à faible déperdition de chaleur…)
Une remise « propre » fait plus sérieux qu’un bloc d’engins enchevêtrés.
Des travées désengorgées permettraient donc de gagner sur le parc, mais aussi sur le bâtimentaire, à la fois en coût d’achat, mais aussi de fonctionnement…
Reste « juste » à faire le plus dur : changer les mentalités…