Non, non, pas la sirène pour faire décaler l'EPA... :)
On parle de volontariat en crise, comme une fatalité sans solutions (à part l'argent, beurk...)
Mais que voit-on sur le terrain : une population qui ne connait plus ses SP, leur engagement quasi-bénévole; étonnée quand nous expliquons que nous ne sommes pas pros, mais avec un métier à côté... Dès lors, dur de recruter des adultes stables sur la commune, voire dispos en journée.
Autre souci, le stationnement anarchique autour des CS en ville, sans respect pour les emplacements SPV, persuadés que nous ne sommes pas en permanence au CI.... Comment nous rapprocher de la population, voire susciter des vocations, et faciliter les trajets vers le CS?
La bonne vieille sirène? sans doute...
Les bips sont un progrès, évitant la sirène la nuit et à la gêne fréquente dans les "gros" CS.
Mais utilisés pour chaque départ, ils nous coupent de la population, qui ne comprend pas ces sauvages qui déboulent au CS, et ne réalise pas qu'elle est protégée par des gens à l'engagement citoyen désintéressé (stop à l'image du mange-vac), donc en abuse. Idem des patrons qui ne savent pas qu'ils pourraient avoir des SPV.
Pourquoi pas réinstaurer la sirène en journée dans les CS SPV qui en l'avaient plus ??
Garder bien sûr les bips la nuit, voire les matins de week end...
Au-delà de 200 départs/an, pour ne pas en abuser (c'est bruyant!), la coupler à l'équipe 2 :
Départ équipe 1 (VSAV, CCF...) sur bip, départ double (FPT, VSAV+VSR...) avec sirène.
Elle permettrait de recréer le lien avec la population, rappeller l'engagement de ses pompiers qui non, ne sont pas là "toute la journée à jouer aux cartes", ou "qui s'ennuient si on ne les appelle pas", croyances trop répandues, et pourquoi pas susciter des vocations...
Sirène Allemagne : http://www.youtube.com/watch?v=Ij75Xqt1O7c&mode=related&search=